charlan |
Posté le: Mer Oct 19, 2011 5:13 pm Sujet du message: Une interview de Daniel Colin |
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Bonjour les amis !
C'était le 2 avril 1995, dans le salon de chez " Colosse " à Payerne
C : J'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui un ami que vous connaissez déjà. Il est en Suisse pour le week-end, le temps d'un gala, du gala des Tumulus. Il s'agit de Daniel Colin. Salut Daniel !
DC : Comment tu vas ?
Ça va, merci... Daniel, je t'ai rencontré pour les auditeurs de RTN à deux reprises, je crois. La première fois à Riddes, il y a environ 6 ans.
Oui, je m'en souviens...
Et puis en 1992, déjà lors du gala des Tumulus.
Oui, oui...
Comment ça tourne pour toi. Est-ce que Paris nourrit son accordéoniste ?
Eh bien, tu sais, j'ai eu la chance de faire ce disque, " Paris-Musette ", avec plusieurs accordéonistes, des bons accordéonistes et ça m'a un petit peu remis en selle. Et j'ai côtoyé des jazzmen, des journalistes, beaucoup de journalistes parisiens qui se sont aperçus que j'existais un petit peu.
Je n'ai pas fait exprès, mais ça a donné un coup de pouce au départ. Et puis j'ai continué à faire des disques, Enfin, depuis un an et demi, disons que je n'arrête pas.
Tu fais des galas, des bals ?
Oui, je suis parti au Japon, jouer avec une chanteuse japonaise, avec " Paris-Musette " pour la Chambre de commerce de Tokyo et l'Ambassade française.
Tu n'étais pas seul, tu es parti avec Jojo ?
(Daniel Colin s'était retrouvé au Japon avec, non seulement une chanteuse et Raùl Barboza dont il parle plus loin, mais aussi avec Jo Privat et Muriel.)
Ben, c'est très compliqué. Je suis parti seul, avec une chanteuse. Je suis allé dans trois affaires bien différentes. Et je me suis retrouvé un petit peu la coqueluche des Japonais. Et ça s'est bien passé.
Et puis, j'ai eu la chance de retrouver Raùl Barboza, accordéoniste argentin, qui m'a bien, bien aidé et qui est venu avec moi pour faire ces galas. Et on a fait un bon duo d'accordéon, extraordinaire !
Raùl que nous avons eu à notre antenne il y a deux ans environ.
C'est quand même un type assez extraordinaire.
Oui, formidable.
J'ai reçu un disque sur lequel Daniel Colin accompagne la chanteuse Mistigri...
Oui, nous avons eu le prix Mac Orlan. Enfin, ça a bien marché pour ce disque qui était un disque vraiment en direct. Parce nous avons passé cinq mois au " Théâtre Quatorze ", un théâtre parisien.
Nous avons bien rôdé ce spectacle et puis, après, nous avons enregistré. Au point de vue musical c'est très intéressant parce que je pense que c'est l'aboutissement d'un spectacle.
Par hasard, Titi a découvert un autre disque de " La Comtesse ", accompagnée par Daniel Colin...
Alors, La Comtesse, c'est une très belle femme qui était plutôt mannequin, qui a fait l'Alcazar, qui était bonne danseuse et qui s'est mise au chant par hasard, comme ça. Et on a fait un premier disque. Et bientôt, il y en aura un autre, peut-être plus libertin. Il y a deux jours que nous l'avons fini.
Je me réjouis de le recevoir.
Mais on ne pourra peut-être pas l'écouter partout. Il s'agit de chansons de Colette Renard qui ont été réactualisées avec d'autres orchestrations. Je me suis bien amusé à faire ça.
Il y a eu un autre disque " Daniel Colin joue Piaf "...
Oui, mais ça, ça date de 25 ans, c'est une réédition. Et puis, j'ai fait un disque de jazz qui s'appelle " Jazz Experience " que tu as eu, et puis un disque qui vient de paraître et que je vais te donner tout à l'heure. Il s'appelle " Quel temps fait-il à Paris ? ". Et c'est un disque sur des musiques de films françaises, mais traitées un petit peu jazz.
Et tu as joué, tu as enregistré également avec un groupe, le " Baïkal Duo "...
Alors, là, c'est une belle aventure parce que c'est au téléphone que ça s'est passé. Nous avons fait cinq ou six présentations du concerto de bandonéon de Piazzola.
Ils ont fait, on appelle ça un arrangement, sur la partie d'orchestre à deux accordéons. C'est eux qui ont le plus gros travail. Moi, je n'ai plus qu'à me mettre dessus. Mais c'est formidable et nous allons faire certainement les deux autres mouvements bientôt. Nous le jouerons à Morges, au mois d'octobre. Ensuite, je reviendrai avec un groupe de jazz entre autres.
En bien, Daniel Colin, on se réjouit de te revoir à Morges. On en reparlera après les vacances...
... oui, on a le temps, c'est loin...
Merci de nous avoir consacré ces quelques instants.
C'est moi qui te remercie...
Au revoir Daniel.
Au revoir et vive l'accordéon !
Merci les amis !
Charlan |
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