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Jo Privat, l'accordéon swing et la valse musette
 
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Une interview d'Eric Bouvelle

 
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charlan
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Inscrit le: 22 Jan 2009
Messages: 1505
Localisation: La Chaux-de-Fonds (Suisse)

MessagePosté le: Lun Mai 03, 2010 2:36 pm    Sujet du message: Une interview d'Eric Bouvelle Répondre en citant

Bonjour !

J'ai quand même voyagé pour rencontrer des accordéonistes. Grâce à ça, je sais maintenant où se trouve Allinges...


Allinges (Haute-Savoie) - Grande Salle - 11 octobre 1991
(Entretien réalisé dans le sous-sol/entrepôt de la Grande Salle - Souvent, il était difficile de trouver un endroit calme...)


C J'ai le plaisir d'avoir aujourd'hui en face de moi un phénomène..., mais un très gentil garçon, Eric Bouvelle, champion du Monde de l'accordéon en 19...

EB ... 88...

... Merci... bonjour Eric...

Bonjour...

... merci d'accorder ces quelques instants à nos auditeurs. Eric, on va peut-être déjà te situer. Tu as 19 ans (aujourd'hui Eric a 38 ans !), tu habites la France, où ?

Où j'habite ? Dans une petite ville qui s'appelle Varennes-Vauselles, qui est juste à côté de Nevers et Nevers, c'est situé en plein milieu de la France, à 250 km de Paris.

La question bête et certainement traditionnelle à Eric Bouvelle : Eric, comment devient-on champion du Monde de l'accordéon ?

Je pense que la meilleure réponse qu'on pourrait faire, c'est : du travail, des heures de travail, des mois de travail, des années de travail, des concours. On commence par le plus petit concours pour finir par les grands.
J'ai commencé à jouer de l'accordéon à six ans et à sept ans je gagnais mon premier concours. Je suis monté dans les catégories jusqu'à treize ans. A treize ans, j'ai rencontré mon premier parrain, Jo Privat... Monsieur Jo. Avec lui, j'ai fait un 45 tours " Mains de Velours ", je suis passé également à " La Chance aux Chansons " avec le célèbre " Balajo ". A quatorze ans, j'ai connu Maurice Larcange, créateur des " Petits Prodiges de l'Accordéon ". Lorsque Maurice Larcange m'a connu, il s'est dit " il faut qu'on fasse quelque chose pour les jeunes, ils le méritent ".
A quinze ans, je faisais les galas et toujours les concours. J'avais un problème : J'étais toujours à l'école et je faisais de la musique. Avec l'aide de mes parents et après en avoir beaucoup parlé, j'ai fait le choix d'arrêter l'école et de continuer l'accordéon. Je pense que je ne me suis pas trompé. Et, à seize ans et demi, je devenais champion du Monde 1988.

Quels ont été, qui sont tes professeurs ?

Je n'ai plus de professeur maintenant. Moi-même je donne des cours. Mais j'ai commencé, à six ans, avec un professeur de ma région de Nevers qui s'appelle Bernard Girard. J'ai continué après avec un Monsieur qui est malheureusement décédé et qui s'appelait Claude Chevalier, du célèbre Quatuor Chevalier. Il est décédé trop jeune. Et puis j'ai fini avec un professeur de Paris qui s'appelle Max Bonnay, champion du Monde en 79, grand concertiste et grand accordéoniste.
Maintenant j'ai des élèves. Je ne veux pas en avoir trop, je les sélectionne. J'essaie d'avoir surtout des jeunes que j'aime bien, des jeunes qui ont du talent, qui ont de l'avenir, qui veulent bosser, qui en veulent, qui sont doués. Je n'ai pas trop la patience pour " débuter " des élèves, pour avoir des élèves, de 5 - 6 ans... Je laisse ce travail-là à des professeurs qui le font très bien.
Je préfère " attaquer " des élèves qui ont déjà 5, 6 ou 7 ans d'accordéon, qui arrivent déjà à de hauts niveaux. C'est ce qui m'intéresse le plus. Parmi eux, j'ai Fabienne et Corinne Chapuis, j'ai Frédéric Langlais. J'ai eu Dominique Emorine. C'est moi qui l'ai amenée à la Coupe Mondiale... J'ai Sandra J aussi. Enfin, j'ai pas mal de Prodiges de la même volée. Mais en ce moment, je m'occupe surtout de Frédéric Langlais.

Comment se déroule la vie d'un accordéoniste professionnel ?

La vie d'un accordéoniste professionnel, c'est déjà beaucoup de travail, beaucoup de secrétariat. Parce que je m'occupe de moi tout seul. Je n'ai pas d'impresario, ni de secrétaire. Donc, je m'occupe des affaires, des lettres, des coups de téléphone. Je suis tout seul.
Je m'occupe de l'orchestre Ce qui me prend beaucoup de temps parce qu'il y a les arrangements. On part toujours trois, quatre jours par semaine. Aujourd'hui, on est à côté de Thonon, à Allinges. Demain, on est à Chollet et ça fait 700 bornes entre les deux. Dimanche on est à Orléans. Moi, la semaine prochaine je reviens ici à Antille. Après je pars à Dreux le vendredi. Le samedi, je suis à Bordeaux. Le dimanche je suis à Münich. Le lundi je suis à Angoulême. Après j'ai Périgueux...
Et comme je n'en avais pas assez, j'ai créé un studio d'enregistrement chez moi. J'enregistre beaucoup d'accordéonistes. J'ai aussi un projet d'enregistrer un disque avec René Dessibourg... Là, je viens d'enregistrer justement pour le petit Frédéric. On vient de faire un laser qui sortira chez Carrère très bientôt. En plus je compose, je suis compositeur.
Alors, la vie d'un accordéoniste, c'est du boulot, boulot, boulot. J'en ai largement assez.

Et on peut vraiment gagner sa vie avec l'accordéon ?

Oui, oui, très, très bien, en étant sérieux.
Je suis peut-être un peu dur, mais je crois que le temps est révolu où l'accordéoniste pouvait se permettre d'avoir son litre de rouge sur scène, le temps où il vivait au jour le jour, où il faisait la fête avec ses " clients ". Je pense que cette époque-là est finie.
Il y a déjà un grand tri qui se fait. Il y a déjà beaucoup moins de vedettes maintenant. Il y en a qui disparaissent chaque jour. C'est de plus en plus dur de se faire un nom dans l'accordéon.
L'accordéon n'est quand même pas l'instrument numéro un en France, ni dans le Monde entier. Donc c'est dur.
Mais je pense que l'on peut gagner sa vie avec son accordéon si on est sérieux, si on fait du bon boulot et si l'on essaie de faire le maximum pour les gens. Parce qu'il faut se dire que jouer pour soi c'est bien, mais il faut surtout penser aux gens.
Quand on fait un gala où il y a, comme ce soir, à peu près mille personnes, je pense qu'on est là pour faire plaisir à ces mille personnes. On est là pour amuser mille personnes. Ces gens sont venus passer un moment de détente, une soirée et, il faut, pour eux, qu'elle reste une soirée inoubliable. Je pense que cette soirée leur restera en mémoire, parce que c'était très sympa. Je pense qu'on est là pour ça. Donc, si on fait bien son boulot, sérieusement, je pense qu'il n'y a pas de problèmes pour faire une vie tranquille.

Tu pratiques l'accordéon traditionnel. C'est ce qu'on a entendu ce soir, mais également l'accordéon de concert. C'est quoi un accordéon de concert ?

C'est un accordéon différent de l'accordéon qu'on utilise pour le bal ou les galas. C'est un accordéon qui a ce qu'on appelle un convertisseur. Ceux qui connaissent l'accordéon vont comprendre.
A la main gauche, sur un accordéon traditionnel, nous avons les accords composés et la fondamentale. L'accordéon de concert possède un déclencheur qui permet d'avoir, à gauche, la même chose qu'à la main droite, mais avec deux octaves supérieures, donc des sons plus aigus. Ce qui fait qu'on se retrouve avec un clavier main droite et un clavier main gauche complètement identiques. Il n'y a qu'une différence de son. C'est un peu comme le bandonéon.
Et là, on peut s'attaquer à des pièces de Bach, à du classique, du Beethoven, du Bach, du contemporain. Je dirai, qu'on peut faire vraiment des choses sensationnelles.
Je crois qu'il y a trois sortes de musiques pour l'accordéon. Il y en a surtout trois qui se dégagent. Je pense déjà à tout ce qui est bal, le musette, la musique de variété, ce qu'on appelle des morceaux de genre.
Ensuite, on attaque une autre partie, c'est le jazz. Où on utilise un instrument un peu différent, des sons un peu différents. Où on peut faire intervenir des accordéons " midi ", c'est-à-dire où on peut piloter des synthétiseurs pour avoir des sons nouveaux, plus jeunes. Des sons pour rajeunir un peu l'accordéon.
Et puis ce dernier cas où l'on utilise l'accordéon de concert, la musique classique et contemporaine.

Aujourd'hui, quels conseils donnerais-tu à un jeune, à tes élèves qui voudraient devenir professionnels.

Les conseils qu'on peut donner, je pense que tous les professeurs me suivront, c'est avoir envers les élèves une motivation personnelle et les motiver au maximum.
Il faut qu'ils bossent. Ils ne doivent pas un jour avoir un découragement et dire " Oh, je n'y arrive pas " ou " ça m'énerve " ou " J'ai envie d'arrêter ". Il faut éviter ça. Je pense que, pour qu'un élève travaille et qu'il progresse, il faut toujours le motiver sans arrêt, lui amener toujours des choses nouvelles. Ne serait-ce que par les morceaux, ne serait-ce que par leur faire faire des galas. Il faut les faire bouger, leur donner un intérêt à ce qu'ils font.
Parce que l'élève qui est dans sa chambre, qui joue une heure par jour en aura marre au bout d'un an ou deux. Il va dire " maintenant je craque, moi, ce que je veux c'est sortir, aller jouer au foot avec les copains ". Mais si on lui donne envie...
C'est ce qui s'est passé pour moi, j'ai toujours eu envie de jouer. Mon père était un peu dans le métier et ça m'a beaucoup aidé.
Si on donne toujours une motivation à l'élève, il n'y a aucun problème pour le faire bosser. Maintenant, à lui de travailler au maximum. Si l'élève est prêt à travailler, je pense qu'on peut faire de bonnes choses.

Est-ce qu'on te voit, de temps en temps chez nous en Suisse Romande ou dans les régions frontalières ?

Enfin, aujourd'hui on n'est pas loin de la Suisse. Ca m'arrive de temps en temps. Le pays frontalier que je fais le plus, c'est la Suisse.
L'année prochaine, normalement, c'est presque fait, mais encore avec un petit point d'interrogation, je dois faire le gala de Crans-Montana, en mars 92 ou avril 92. Je dois faire le vendredi le concert avec des invités dont je ne peux pas dire les noms. Et je dois faire le bal, normalement, le samedi. Donc, ça sera un rendez-vous.
Evidemment tous les ans, mon rendez-vous c'est Morzine, au mois de janvier. En 1992, ce sera le 10 janvier.
Mais je fais aussi d'autres pays. Je joue pas mal en Allemagne. Mais je ne suis pas vraiment intéressé à partir si loin parce qu'en général il faut que j'aille tout seul.
Moi, ce qui m'intéresse surtout, c'est de faire travailler les huit musiciens que j'ai derrière moi. Et puis, j'aime bien arriver quelque part avec mes musiciens, avec les gens que je connais. On a un répertoire fixe, on a quelque chose de prévu, de fait, de travaillé. Il arrive que je doive jouer avec des musiciens que je ne connais pas. Ils sont peut-être très bien, mais ils n'ont pas les automatismes, les réflexes. Je me sépare rarement de mes musiciens. Ou quand je le fais, c'est exceptionnel, c'est pour quelqu'un que je connais bien ou que j'aime bien. Mais je le fais rarement.

Comme tu l'as fait à Crans...

... Comme je l'ai fait à Crans. C'était un vendredi, c'était pour René Dessibourg. Il fallait le faire. Ca m'a permis de dire " Bon, ben, si je reviens dans un an ou deux, j'aimerais bien revenir avec mon orchestre ".
La semaine dernière, j'étais à Rouen où il y avait quelques accordéonistes très célèbres. Ce n'était pas mon orchestre et j'étais venu en attraction. Je jouais trois quarts d'heure, comme l'ont fait ce soir les invités. Ca a très bien marché et les gens me reprennent l'année prochaine avec mon orchestre.
Jouer de temps en temps en attraction, sans mon orchestre me permet d'attaquer des villes nouvelles, de faire un premier pas dans une ville. Après, si ça marche bien, et en général c'est le cas, ça permet de poser un peu ses conditions pour le futur : " Je veux bien revenir, mais avec mon orchestre. J'ai une formation solide et tout, des éclairages, une bonne sono, de bons musiciens. "

Eh bien, merci beaucoup, je vois qu'on arrive au bout de l'émission...

... ben, c'est dommage !

... Il me reste à te souhaiter bonne chance et puis à espérer te revoir une prochaine fois.

Merci à toi, au revoir.


Ami

Charlan
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olli1234
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Inscrit le: 02 Aoû 2008
Messages: 1152
Localisation: Laval (53)

MessagePosté le: Lun Mai 03, 2010 10:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Charlan,

Dans cette nouvelle génération , Bouvelle a un plus : il a une personnalité
beaucoup moins formatée que les autres et puis il a aussi une bouille sympa,
un vrai musicien de bal à mon goût et ce n'est pas péjoratif.

Et puis écoutez cette petite interview :"Celui que je préfère par dessus tout, c'est Jo Privat" E. Bouvelle
http://www.youtube.com/watch?v=YDYCs1rOmeM&feature=related

Charlan, merci pour le partage

Ami

Olli
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jc-erard
Membre actif


Inscrit le: 17 Jan 2005
Messages: 3136
Localisation: GENEVE

MessagePosté le: Mar Mai 04, 2010 5:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Charlan, Very Happy Very Happy
ah si tu n'existais pas il faudrait t'inventr....
un tout grand merci pour ce récit on ne peut mieux...
Et comme d'hab, très bien relaté, on s'y croirait.....
Sympa tout plein
Salutaswing
jc
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charlan
Membre actif


Inscrit le: 22 Jan 2009
Messages: 1505
Localisation: La Chaux-de-Fonds (Suisse)

MessagePosté le: Mar Mai 04, 2010 1:40 pm    Sujet du message: Eric Bouvelle Répondre en citant

Merco Olli !
Voilà une belle interview d'Eric Bouvelle que je ne connaissais pas. Elle doit dater de 1995, pas très loin de la mienne.
Tu sais, pour les accordéonistes de ma génération, le bal était le seul moyen de "se montrer".
Et j'ai trouvé, juste à côté, quelque chose qui me tire les larmes...
http://www.youtube.com/watch?v=DYNsAJU13v8&NR=1
Voilà, ami !
Charlan
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charlan
Membre actif


Inscrit le: 22 Jan 2009
Messages: 1505
Localisation: La Chaux-de-Fonds (Suisse)

MessagePosté le: Mar Mai 04, 2010 1:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Excuse-moi...
"Merci Olli !"
Je me mélange les crayons...
Charlan
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christophe
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Inscrit le: 05 Nov 2007
Messages: 476
Localisation: Le Puy en velay

MessagePosté le: Mer Mai 05, 2010 2:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

salut ,
Eric avait 19ans et parle comme s'il etait bien plus vieux avec bien plus d'expérience :!!!
Belle interview. !

merci Charlan
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Mariejo
Membre actif


Inscrit le: 28 Fév 2010
Messages: 27
Localisation: Matane (Québec)

MessagePosté le: Dim Mai 09, 2010 9:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,

Je découvre ce jeune musicien, que de talent il a et quelle maturité surtout. À jouer comme ça, il ne doit pas perdre son temps avec les jeux vidéo.

MarieJo
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Joel de l'ain
Membre actif


Inscrit le: 09 Déc 2008
Messages: 400
Localisation: Trevoux (01)

MessagePosté le: Dim Juin 06, 2010 8:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Charlan
je n'avais pas vu ton entretien avec le "petit" Eric Bouvelle, qui a bien grandi depuis ; effectivement quelle maturité a 19 ans ! bravo a toi tu avais repéré un futur grand du Bal qu'on aime ou non ce terme, mais c'est un metier honorable et ceux qui le font bien n'ont pas a rougir et c'est son cas ; d'ailleurs il fait plein de choses ce Bouvelle la , rappelez vous il était conseiller sur le film " Faubourg 36 " entre autres; il a fait aussi des enregistrements de bandes-sons d'accompagnement sur CD qui sont très bien faites avec de vrais musiciens ; pour ne pas faire de pub , ceux que cela interesse je donnerais les coordonnées par MP :

tiens une petite video de Bossa par Eric (mème si je n'aime pas trop la veste et l'accordéon flaschy, scrongneu- gneu !!!!)

http://www.youtube.com/watch?v=oiGNtpGuIzk&feature=related

a bientot, Charlan et continue ton job il est formidable !

joël de l'Ain
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charlan
Membre actif


Inscrit le: 22 Jan 2009
Messages: 1505
Localisation: La Chaux-de-Fonds (Suisse)

MessagePosté le: Dim Juin 06, 2010 9:36 am    Sujet du message: Eric Bouvelle Répondre en citant

Merci Joël !
Les goûts et les couleurs...
Les marques proposent de plus en plus d'accordéons "flashy" comme tu dis. Ce sont des instruments de bal.
J'ai même vu un Cava Odyssée clignoter !!!
Personnellement, j'ai trois omstruments de bal, un bleu, un blanc et rouge dégradé et un blanc et mauve dégradé et j'aime bien.
C'est en tout cas plus pratique qu'un accordéon noir qui semble toujours sale... Regarde les vidéos de Marcel...
Quant à la veste, ben... voilà...
Ami
Charlan
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